Continuant sur ma lancée pré-estivale de découverte de Céline Minard, après « Bastard Battle » et « Le Grand Jeu », j’ai dévoré en 3 temps et sans un mouvement son très bref « Les Bacchantes » chez Payot-Rivages (2019 – 13,00 € / poche et numérique)
En prémices d’un ouragan, trois vestales virtuoses font péter les bouchons d’un ex-ambassadeur devenu négociant en vins précieux, d’un négociateur vineux tyrannisé par une chef de la police peu policée et d’un escadron d’élite qui ronge son frein dans les nouilles sautées sans pouvoir étancher sa soif !
Rapide et burlesque, ce braquage de grands crus à Hong-Kong pétille et croustille… avec une ironique rasade de mauvais goût, aussi. Juste pour valoriser un peu plus cette pépite subite sous influence débridée.
Les érudits y reconnaîtront leur John Woo, entre autres…
À noter : Céline Minard est tout tantôt sur les rangs de la rentrée littéraire avec « Plasmas » (Payot et Rivages – 17 €).
© Georges FOVEAU – Septembre 2021