
NE LISEZ SURTOUT PAS LA 4° DE COUV !
En effet, par une maladresse impardonnable, cette dernière révèle la plus importante surprise du premier tiers de ce texte très atypique.
Après avoir découvert par hasard « Bastard Battle » (voir les chroniques de mai), je me suis attelé à d’autres textes de Céline Minard que je ne connaissais pas.
Fan de Nature Writing, j’ai donc continué par cet aéré en altitude « Grand Jeu ».
Un texte atypique, entre roman et questionnement intérieur, à la limite de l’essai philosophique fictionnel…
Un peu déstabilisant…
Mais c’est bien un roman, loin et au-dessus des auto-fictions nombrilistes polluantes. Un roman où se redessine l’influence d’une certaine culture asiatique, comme dans « Bastard Battle ».
Un bol d’air entêtant au style direct, et parfois acéré, qui souvent comprime à l’intérieur ce que l’extérieur en altitude isolée semble aérer.
L’histoire d’une femme qui a voulu prendre de la distance et de la hauteur, façon « Walden » de Thoreau, l’âpreté de la haute-montagne en plus…
Une femme qui nous demande si être humain, c’est forcément être social. Et si c’est social, c’est comment ?
Une femme exilée volontaire qui se retrouve confrontée à un ermite bien étrange, façon « Petit Scarabée ».
Pas vraiment un coup de cœur. Mais tout de même troublant.
À découvrir sans regret.
© Georges FOVEAU – août 2021